L’église du bourg de Reyniès est dédiée à sainte Anne.
Sainte Anne est l’épouse de saint Joachim et la mère de la sainte Vierge.
Le nom d’Anne n’apparaît qu’à partir du 3e siècle, c’est saint Épiphane (315-403), un père de l’église, qui le premier nomme la mère de la Vierge Marie.
L’empereur Justinien 1er fait bâtir à Constantinople une église sous l’invocation de sainte Anne vers l’an 550.
L’empereur Justinien 2 en bâtira une deuxième vers l’an 750.
Il se dit que le corps de sainte Anne fut apporté de Palestine à Constantinople en l’an 740. Plusieurs églises européennes indiquent avoir quelques reliques de la sainte. En France la cathédrale Notre-Dame d’Apt, notamment, possède des reliques.
La dévotion à sainte Anne se répand en Europe à partir du 14e siècle, au moment où se propage les écrits sur l’immaculée conception, on associe alors très souvent le culte de la Vierge Marie et le culte de sainte Anne, sa mère.
En France sainte Anne est apparue à un paysan breton en 1624 pas loin d’Auray (Morbihan) lui demandant de construire une chapelle en son honneur.
La légende en Bretagne est qu’Anne est née en Bretagne et qu’elle était mariée à un seigneur cruel et jaloux qui lui interdisait d’avoir des enfants. Mais Anne tombe enceinte et son époux la chasse, son errance avec la petite Marie la conduit à la plage de Tréfuntec où l’attend un ange, près d’une barque. Selon la volonté de Dieu, l’ange l’amène jusqu’en Galilée. Bien des années plus tard, Marie épouse Joseph et devient la mère du Christ. Anne serait revenue en Bretagne pour y finir sa vie dans la prière et distribuer ses biens aux pauvres.
La fête de saint Anne est célébrée le 27 juillet.